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Le stress et ses conséquences

Concept du « stress » selon Hans Selye


1. Définition
Le terme stress vient du latin « stringere » qui signifie serrer, étreindre. Hans Selye, médecin, endocrinologue définit le stress comme une « réponse non spécifique de l’organisme à toute sollicitation.»

Il est à distinguer trois phases dans le stress :

- la réaction d’alarme où l’individu mobilise rapidement ses ressources,

- le stade de résistance permettant à l’individu de résister dans le temps grâce à des réponses biologiques,

- et le stade d’épuisement où l’individu est dans l’incapacité de faire face au stress.

En 1946, Hans Selye qualifie cet état de « syndrome général d’adaptation. » Au départ, Hans Selye a repris le terme de « stress » à la mécanique des matériaux : le stress en mécanique est une interaction entre une force et la résistance qu’à ce matériau. Peu importe si c’est une machine ou un homme qui tire sur ce matériau.


2. Physiologie du stress
Il s’agit d’une réponse physiologique naturelle à toutes situations pouvant induire une réaction autant positive que négative. Le corps répond alors à toute demande et se manifeste en une réponse neuro-hormonale, par des changements biologiques mesurables tels que la concentration dans le sang de certaines hormones qu’on appelle « hormones destress » (ACTH*, corticoïdes, adrénaline et noradrénaline). »

Selon Hans Selye, la réaction de l’organisme à un agent stresseur peut être pathogène. Si la réaction est inadaptée, elle entraîne alors une maladie définie par Selye comme étant «des troubles de l’adaptation». Le stress est une réponse à un stimuli. Celui-ci peut être agréable (les activités de jeu par exemple) ou mauvais. Que ce soit un bon stress ou un mauvais stress, le stimuli va déranger l’équilibre naturel de la personne (homéostasie). Le bon stress va, comme l’énonce Selye, « stimuler et rendre plus productif» alors que le «mauvais stress va désorganiser et inhiber".
Différentes manifestations et signes se caractérisent comme par exemple : l’augmentation de la fréquence cardiaque, les troubles digestifs, la tension musculaire. Le stress peut induire l’installation d’une souffrance avec une anxiété sous-jacente, conséquence directe d’un choc émotionnel.

Afin d’illustrer tout ceci, voici une métaphore de Claude Sabbah, médecin :
« Imaginons un homme préhistorique, appelé « Joe le chasseur ». A l’époque, les hommes préhistoriques étaient pré-datés par des bêtes sauvages féroces. Lors d’un stress ressenti face à une bête sauvage, le principal élément de la réponse nerveuse de « Joe le chasseur » est l’activation générale du système nerveux sympathique* qui entraîne une augmentation du débit cardiaque, de la ventilation pulmonaire et une dérivation du sang des zones en
vasoconstriction (comme le tube digestif et le rein) vers les plus actives comme les muscles, le coeur. Plus d’oxygène, plus de sang dans la circulation hors tube digestif et le rein, tout cela permet à « Joe le chasseur » de préparer son organisme à la fuite ou au combat.
Simultanément, le système sympathique de « Joe le chasseur » secrète de l’adrénaline qui renforce ce système sympathique et ce qui étend son action à des tissus qui ne sont pas innervés par celui-ci : cela permet, par exemple, une mobilisation des réserves de glucides et de lipides (= plus d’énergie pour la fuite ou le combat).
L’augmentation du glucose, des acides gras et des acides aminés est de favoriser l’approvisionnement du cerveau en énergie et de fournir les éléments de construction nécessaires à la réparation des tissus endommagés de notre chasseur. »


Nous remarquons, grâce à cette métaphore que le stimuli (la vision de la bête sauvage) entraîne chez Joe le chasseur une réponse de l’organisme. Ce changement dans l’homéostasie va permettre au chasseur deux réponses physiques opposées : la fuite ou le combat. Les réponses au stress peuvent donc aller de l’adaptation à l’inadaptation selon les degrés de ce stress. Lorsque celui-ci est trop intense, il engendre de l’anxiété.

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